Vous avez déjà entendu cette phrase ? Enfant ? Adolescent ? Ou même encore aujourd’hui ?…
A moins qu’on vous ait servi sa cousine : « Tu ne vas pas nous en faire un fromage ! » ? Ou la très cash : « Tu ne vas pas nous en ch… une pendule ! ».
Beaucoup plus chic chez les anglais : « faire un orage dans une tasse de thé ». Très imagé chez les allemands : « faire d’une mouche un éléphant ».
Phrases anodines pour ceux qui les prononcent, phrases parfois assassines pour ceux qui les entendent !
C’est l’histoire d’un coaché brillant qui a grandi bercé par ces petites phrases qui ont façonné ses comportements au point de se mettre en danger.
Compétent, intelligent, redoutablement efficace, il était toujours au RDV de ses objectifs, voire au-delà. Le tout avec une incroyable discrétion. Jamais de vagues. Jamais de problèmes. Jamais de plaintes. Une paix royale pour ses managers. Un haut potentiel pour sa Direction.
Alors, on lui a confié de plus en plus de responsabilités, des missions de plus en plus complexes, exposées, stratégiques. Dans ces conditions, son sac à dos est devenu trop lourd à porter. Il aurait fallu pouvoir le poser régulièrement…
… C’était sans compter sur le travail de sape, patient et méthodique du refrain : « Tu ne vas pas nous en faire une montagne ! » :
– « Si je parle, ils vont penser que je fais toute une histoire pour pas grand-chose. »
– « Je ne veux pas les embêter. Ils ont sans doute des sujets bien plus compliqués à gérer. »
– « J’exagère sans doute. Il doit y avoir une solution. Je dois la trouver seul. »
– « Sinon, je ne suis pas digne des responsabilités qu’on m’a confiées. »
Ainsi, cette phrase d’apparence anodine entraîne chez cet homme culpabilité et isolement, mettant sa performance mais aussi son bien-être en péril.
Pour ne pas en arriver à ces situations difficiles, le coaching lui a permis :
– D’apprendre à s’écouter,
– De s’autoriser à alerter,
– De cultiver une affirmation de soi ajustée à ses besoins,
– De déconstruire les croyances limitantes liées notamment aux petites phrases.
Mesdames, Messieurs : vous avez le droit d’exister, d’en faire une montagne, un fromage, une pendule, un orage ou un éléphant si c’est juste pour vous ! Et si on vous dit : « Tu ne vas pas nous en faire une montagne », vous pourrez toujours répliquer : « C’est mon droit si la montagne, elle me gagne » 😉.
