Il est là, omniprésent, particulièrement depuis les jours qui ont suivi le début du confinement.
Vous l’évitiez, vous le semiez même, avec une dextérité sans cesse renouvelée, avec la satisfaction profonde de ne pas avoir à faire plus ample connaissance.
C’est tout juste si vous lui jetiez un regard le matin dans le miroir, avant de partir au «boulot».
Oui, mais cela c’était avant !
Maintenant, il est là, accroché à vos baskets, en permanence, quémandant des réponses à ses questions.
Il n’est ni votre conjoint, ni un ami ou alors c’est votre meilleur ami (et parfois même, votre pire ennemi) car il est VOUS !
Et actuellement, ça ZOOME sur Vous ! que cela soit à l’écran, au niveau de vos ressentis, de votre faculté de vivre ce temps altéré.
N’est-ce pas là une excellente opportunité pour se poser des questions et y apporter des réponses:
« Quelles sont mes valeurs aujourd’hui ? » ; « Qu’est-ce qui est essentiel à ma vie ? » ; « De quoi ai-je besoin pour me sentir bien ? »
… et bien d’autres interrogations que ce temps de confinement peut amener à formuler.
Depuis des semaines, nous vous invitons à jouer, à collaborer, à cultiver vos liens, à rêver, à voyager différemment, d’une certaine manière à ré-inventer dans notre chronique « T’inquiète, je gère » sur les réseaux sociaux.
Vous vivez ces invitations comme des conseils, et les conseils, c’est agaçant !
Oui, et surtout les conseils ne sont rien si vous courez, oubliant pensées, corps, sensations, faisant fi des émotions, envoyant balader tout ce qui attendrit, empilant obligations et devoirs, allongeant à souhait la to-do list…
Et pourtant, « Enfant, à quoi rêvai-je ? » ; « Suis-je en phase avec mes aspirations d’enfant ?» ; «M’en suis-je détourné ? »
C’est peut-être cet enfant intérieur, qui vous suit, qui vous invite non plus à regarder par-delà les montagnes mais au-dedans de vous-même, pour vous guider, donner du sens à ce que vous vivez.
Et, si vous vous asseyiez à coté de vous-même et parliez à votre enfant intérieur, regardez-le, prenez-en soin.
Et si cela en fait sourire certain(e)s, de vous apercevoir en grande conversation avec vous-même, souriez aussi !
Frédérique Deloffre-Vye & Françoise Collomb!